ONIDIRI,
le salon de culture.
Willina Sossou
Ce projet est la tentative d’un designer cherchant à se faire griot.
En s’emparant des codes de l’onidiri, nom donné aux coiffeuses traditionnelles du peuple Igbo du Nigéria, ce designer choisit à défaut d’un salon de coiffure habituel, d’ouvrir un salon de culture. Un salon où le cheveu devient un vecteur culturel, un terreau fertile où s’entremêlent histoire collective et histoire personnelle.
La première forme de ce salon, numérique, est le compte rendu du sillonnage de ce designer en tant que griot permettant de mieux saisir les enjeux liés au cheveu crépu.
La deuxième forme, plus performative, est une médiation graphique avec un jeune public au cours de laquelle l’Histoire est transformée en symbole graphique. Ces symboles nommés, décorés sont ensuite composés, imbriqués et ré-interprétés pour former des coiffures-histoires.
Cette médiation est l’opportunité donnée aux plus jeunes d’être les onidiris d’un jour et de pouvoir, à travers la coiffure, se raconter et raconter créativement le monde qui les entoure.
